L’air du large.
Ce matin, le petit crachin
Qui par petites touches mouillées
Vient sur mon bras, caresser
Puis sur la bordure de mon sein.
Je respire l’air du large
Comme un appel au voyage
Me berce dans ce rêve palpable
Du bout des doigts, dans le sable.
Les yeux embués de désir et de peur
Que les flots bleus bouleversent mon coeur.
J’ai les pieds encore menottés à cette terre.
Que faire ?
Un jour,
Je dessinerai une pensée déliée, évaporée
Un corps nu, s’envoler et danser
Près des étoiles, devenu Liberté.