Archive pour la catégorie 'Jacques Brel'

Le plat Pays

08paysagedusud.jpg

 

Le plat pays


Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague

Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues

Et de vagues rochers que les marées dépassent

Et qui ont à jamais le cœur à marée basse

Avec infiniment de brumes à venir

Avec le vent de l’est écoutez-le tenir

Le plat pays qui est le mien

Avec des cathédrales pour uniques montagnes

Et de noirs clochers comme mâts de cocagne

Où des diables en pierre décrochent les nuages

Avec le fil des jours pour unique voyage

Et des chemins de pluie pour unique bonsoir

Avec le vent d’ouest écoutez-le vouloir

Le plat pays qui est le mien

Avec un ciel si bas qu’un canal s’est perdu

Avec un ciel si bas qu’il fait l’humilité

Avec un ciel si gris qu’un canal s’est pendu

Avec un ciel si gris qu’il faut lui pardonner

Avec le vent du nord qui vient s’écarteler

Avec le vent du nord écoutez-le craquer

Le plat pays qui est le mien

Avec de l’Italie qui descendrait l’Escaut

Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot

Quand les fils de novembre nous reviennent en mai

Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet

Quand le vent est au rire quand le vent est au blé

Quand le vent est au sud écoutez-le chanter

Le plat pays qui est le mien

Publié dans:Jacques Brel |on 22 octobre, 2008 |4 Commentaires »

La fanette (J. Brel)

La fanette (J. Brel) dans 4) Paroles de chansons TORREILLES-DUNE-3778

Nous étions deux amis et Fanette m’aimait
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s’en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j’ai chanté de chansons

Faut dire
Faut dire qu’elle était belle
Comme une perle d’eau
Faut dire qu’elle était belle
Et je ne suis pas beau
Faut dire
Faut dire qu’elle était brune
Tant la dune était blonde
Et tenant l’autre et l’une
Moi je tenais le monde
Faut dire
Faut dire que j’étais fou
De croire à tout cela
Je le croyais à nous
Je la croyais à moi
Faut dire
Qu’on ne nous apprend pas
A se méfier de tout

Nous étions deux amis et Fanette m’aimait
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s’en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s’arrêta la chanson

Faut dire
Faut dire qu’en sortant
D’une vague mourante
Je les vis s’en allant
Comme amant et amante
Faut dire
Faut dire qu’ils ont ri
Quand ils m’ont vu pleurer
Faut dire qu’ils ont chanté
Quand je les ai maudits
Faut dire
Que c’est bien ce jour-là
Qu’ils ont nagé si loin
Qu’ils ont nagé si bien
Qu’on ne les revit pas
Faut dire
Qu’on ne nous apprend pas
Mais parlons d’autre chose

Nous étions deux amis et Fanette l’aimait
La place est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois
Quand les vagues s’arrêtent
J’entends comme une voix
J’entends… c’est la Fanette

J.Brel (1963)

Pour toi la fanette

Publié dans:4) Paroles de chansons, Jacques Brel |on 6 février, 2008 |3 Commentaires »

J. Brel, sa vie

J. Brel, sa vie dans Jacques Brel brelll Le « galérien des galas » abandonne sa carrière au sommet de sa gloire en 1966. Le Grand Jacques enflammait les salles, habitait ses personnages, gesticulait, suait. Ses spectacles étaient de véritables marathons. Rarement un chanteur aura exprimé ses rages et ses passions avec autant de sincérité et de gravité que Jacques Brel. C’est en Belgique, dans la banlieue de Bruxelles à Schaerbeek, que naît le 8 avril 1929, la personnalité la plus volcanique de la chanson francophone, Jacques Romain Georges Brel. Son père, Romain, dirige une usine d’emballage. Avec son frère, Pierre, de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation austère entre collège catholique et scoutisme. A 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces.

Read the rest of this entry »

Publié dans:Jacques Brel |on 25 janvier, 2008 |4 Commentaires »

Ne me quitte pas (J. Brel)

Ne me quitte pas (J. Brel) dans 4) Paroles de chansons geestrijkeen

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai
L’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
D’un ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.

Jacques Brel (1959)

http://www.youtube.com/watch?v=bJIZu37Hfr0

Publié dans:4) Paroles de chansons, Jacques Brel |on 25 janvier, 2008 |5 Commentaires »

Mon passe-temps ... la poésie |
cornillonchristophe |
Les Livres de Loïc ! |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Franck Bellucci
| Les maux du coeur
| Mes mots...