Bonjour Epona. Je viens de rédiger ce poème en alexandrins, en ce jour de St-Valentin. Penses-tu pouvoir le publier ? Le voici…
FEMMES QUI ONT MÂLE
Elle fâne à l’hiver, elle se bouscule et ne recule,
Elle est vénéneuse au sortir des hivers
Trop froids pour ses mimines, alors chutent-elles contre l’épaule,
Se brisant l’échine sans rompre, pour mieux repartir.
Elle flâne les soirs et week-ends comme de tout temps,
Elle est belle et n’aime donc que le beau et le chaud,
Elles se soufflent le froid les uns sur les autres
Et s’essoufflent sur la possibilité d’être deux.
Elle blêmit au matin, se sentant trahie ;
Dans son amour propre il n’y a guère de places
Pour deux comme elle, ou alors pour un homme,
Celui des contes de fées et des mâles charmants.
Elle ternit son visage à l’automne et fait table rase
D’un passé encombré par ses lourds souvenirs,
Comme ceux gisant sur les murs des oubliés,
Et se refait une santé au contact d’un autre.
Elle embaume à l’été et se laisse s’évader
A l’a peu près, laissant enfin le soin de calculer
Son sort à l’homme désireux et volontaire,
Amant d’un jour à défaut d’autres lendemains.
Elle croit en elle et désire croire en lui,
Elle croit qu’il la désire pour ce qu’elle représente,
Oubliant dans les nuits fiévreuses de s’adonner
A un être tout aussi pensant qu’elle l’ignore.
L’hiver revenu, le chemin est à nouveau couvert,
S’automutilant, elle mutile l’homme jusqu’à être borgne,
Lui seul ne pouvant subvenir aux peurs mornes
Et complexes angoissés d’une femme qui se meurt.
Le Prochain devra tout donner et réparer,
Pour que reprenne à nouveau le bal des séducteurs,
Où la lumière tamise les instincts et intuitions
Dans un cocktail ambiancé de superficialités.
Où l’homme refait le jeu de ses dames à s’épuiser,
Femmes aux dents acérées et au calcul recouvré,
Déchirant les nuits de jeunes louveteaux égarés,
Sous les sunlights de cauchemars éveillés.
Par des flots irrigués par la jalousie,
Sexuelle et sexualisant les danses en mono
Où tous et toutes s’entrechoquent jusqu’à rompre
L’autre d’enivrement et de désirs futiles.
Ou plutôt pour ce que l’autre a et représente,
Désir possédé d’obtenir ce que l’autre peut apporter
A sa propre estime de soi, envers et contre
Tous les autres qui nous aiment pour ce qu’on est.
Des gens bien deviennent pour soi de parfaits inconnus,
Parce qu’ils auraient cédé au chantage d’un monde
Superficiellement meilleur à seul, qu’à deux,
L’amour se matérialisant dans les vapeurs
D’alcool et les buées des soupirs de fumée.
Que les efforts de nos aïeux ne soient jamais oubliés,
Les Anciens qui tuèrent père et mère pour que les vainqueurs
De la Vie, pardonnent aux vaincus de ce monde où l’image
De soi se soustrait aux besoins et désirs de tous.
Comme si c’était ainsi que l’homme ne devait point mourir.
Un bien beau cadeau pour la fête de l’amour, la saint valentin. Merci
le 15 février, 2009 à 16:26 mimili écrit:
bonjour epona!
J’aime beaucoup cette série de photo, elles sont très jolies ! C’est toi qui les a prise ?
Pour info, je te donne le lien vers mon nouveau blog : http://mimili-lemondeenchante.blogspot.com/
J’espère à très bientôt. Bonne journée !
mimili
Bonsoir
J’aime beaucoup tous ces sourires
Cela fait du bien
Merci
Amicalement
Francine
le 25 février, 2009 à 22:17 nathaliesoleil écrit:
merçi pour les beaux sourires……cela fait du bien quand tout est terne autour de sois, hiver……tristesse des gens….la mer, qui est verte comme aujourd’hui est belle comme tes sourires…..elle redonne un coup de pied pour aller de l’avant….merci pour tes tis commentaires sur mon blog…..
j’aime beaucoup Mylene Farmer et je l’a trouve magnifique dans ce clip…. j’aime l’écouter quand j’ecris….
à bientot
tendresse
nathalie
Bonjour Epona. Je viens de rédiger ce poème en alexandrins, en ce jour de St-Valentin. Penses-tu pouvoir le publier ? Le voici…
FEMMES QUI ONT MÂLE
Elle fâne à l’hiver, elle se bouscule et ne recule,
Elle est vénéneuse au sortir des hivers
Trop froids pour ses mimines, alors chutent-elles contre l’épaule,
Se brisant l’échine sans rompre, pour mieux repartir.
Elle flâne les soirs et week-ends comme de tout temps,
Elle est belle et n’aime donc que le beau et le chaud,
Elles se soufflent le froid les uns sur les autres
Et s’essoufflent sur la possibilité d’être deux.
Elle blêmit au matin, se sentant trahie ;
Dans son amour propre il n’y a guère de places
Pour deux comme elle, ou alors pour un homme,
Celui des contes de fées et des mâles charmants.
Elle ternit son visage à l’automne et fait table rase
D’un passé encombré par ses lourds souvenirs,
Comme ceux gisant sur les murs des oubliés,
Et se refait une santé au contact d’un autre.
Elle embaume à l’été et se laisse s’évader
A l’a peu près, laissant enfin le soin de calculer
Son sort à l’homme désireux et volontaire,
Amant d’un jour à défaut d’autres lendemains.
Elle croit en elle et désire croire en lui,
Elle croit qu’il la désire pour ce qu’elle représente,
Oubliant dans les nuits fiévreuses de s’adonner
A un être tout aussi pensant qu’elle l’ignore.
L’hiver revenu, le chemin est à nouveau couvert,
S’automutilant, elle mutile l’homme jusqu’à être borgne,
Lui seul ne pouvant subvenir aux peurs mornes
Et complexes angoissés d’une femme qui se meurt.
Le Prochain devra tout donner et réparer,
Pour que reprenne à nouveau le bal des séducteurs,
Où la lumière tamise les instincts et intuitions
Dans un cocktail ambiancé de superficialités.
Où l’homme refait le jeu de ses dames à s’épuiser,
Femmes aux dents acérées et au calcul recouvré,
Déchirant les nuits de jeunes louveteaux égarés,
Sous les sunlights de cauchemars éveillés.
Par des flots irrigués par la jalousie,
Sexuelle et sexualisant les danses en mono
Où tous et toutes s’entrechoquent jusqu’à rompre
L’autre d’enivrement et de désirs futiles.
Ou plutôt pour ce que l’autre a et représente,
Désir possédé d’obtenir ce que l’autre peut apporter
A sa propre estime de soi, envers et contre
Tous les autres qui nous aiment pour ce qu’on est.
Des gens bien deviennent pour soi de parfaits inconnus,
Parce qu’ils auraient cédé au chantage d’un monde
Superficiellement meilleur à seul, qu’à deux,
L’amour se matérialisant dans les vapeurs
D’alcool et les buées des soupirs de fumée.
Que les efforts de nos aïeux ne soient jamais oubliés,
Les Anciens qui tuèrent père et mère pour que les vainqueurs
De la Vie, pardonnent aux vaincus de ce monde où l’image
De soi se soustrait aux besoins et désirs de tous.
Comme si c’était ainsi que l’homme ne devait point mourir.
Un bien beau cadeau pour la fête de l’amour, la saint valentin. Merci
bonjour epona!
J’aime beaucoup cette série de photo, elles sont très jolies ! C’est toi qui les a prise ?
Pour info, je te donne le lien vers mon nouveau blog : http://mimili-lemondeenchante.blogspot.com/
J’espère à très bientôt. Bonne journée !
mimili
Non c’est pas moi. Mais j’ai trouvé ces sourires naturels et communicatifs. Je ferais un tour sur ton blog.
Bonsoir
J’aime beaucoup tous ces sourires
Cela fait du bien
Merci
Amicalement
Francine
merçi pour les beaux sourires……cela fait du bien quand tout est terne autour de sois, hiver……tristesse des gens….la mer, qui est verte comme aujourd’hui est belle comme tes sourires…..elle redonne un coup de pied pour aller de l’avant….merci pour tes tis commentaires sur mon blog…..
j’aime beaucoup Mylene Farmer et je l’a trouve magnifique dans ce clip…. j’aime l’écouter quand j’ecris….
à bientot
tendresse
nathalie